Parmi ses nombreux récits, le triptyque Le Désert, Jérusalem, La Galilée tient une place particulière puisque ce voyage n’est pas lié comme la plupart à une mission militaire ou diplomatique, mais résulte d’une démarche personnelle de Loti. Il espère en foulant la Terre Sainte retrouver la foi de son enfance. Ce récit relève plus du journal intime. Le troisième volet de son triptyque commence le 17 avril 1894, lorsqu’il quitte Jérusalem, en direction de Damas puis Beyrouth où doit prendre fin son voyage en Terre Sainte.
Deux heures du matin, une nuit d'hiver, loin de tout, dans la profonde solitude des campagnes pyrénéennes. Du noir intense autour de moi, et sur ma tête des scintillements d'étoiles. Du noir intense, des confusions de choses noires, ici, dans l'infime région terrestre où vit et marche l'être infime que je suis ; un air pur et glacé, qui dilate momentanément ma poitrine d'atome et semble doubler ma vitalité éphémère. Et là-haut, sur le fond bleu noir des espaces, les myriades de feux, les scintillements éternels.
Un recueil de neuf textes rédigé par l’auteur, décrivant la société japonaise de l’époque, à travers ses rencontres. Extrait : L’hôte, en longue robe bleue, me reçoit au perron avec des révérences infinies. A l’intérieur, tout est neuf, aéré, soigné, élégant : des boiseries blanches et légères, d’un travail parfait.
Discours de réception de la Séance de l'Académie française du 7 avril 1892. Extrait : C’est un fait acquis, que je ne lis jamais. Des notes biographiques l’ont dit et redit, dans des journaux ou des revues ; cela s’est répété partout. Des différentes légendes, que mon constant éloignement a laissées se former autour de moi, et qui sont en général pour faire sourire, celle-ci par hasard s’est trouvée fondée. C’est vrai ; par paresse d’esprit, par frayeur inexpliquée de la pensée écrite, par je ne sais quelle lassitude avant d’avoir commencé, je ne lis pas.
Quatrevingt-treize est le dernier roman de Victor Hugo. L'ouvrage connaît un succès immédiat : 8 000 exemplaires sont vendus dès les douze premiers jours. Paru en 1874, il a pour toile de fond les plus terribles années de la Révolution française : la Terreur. À l'origine, ce roman devait constituer le dernier volume d'une trilogie romanesque consacrée à la Révolution française, dont L'Homme qui rit constituerait le premier volume, mais Victor Hugo n'a pas mené ce projet jusqu'à son terme.
Notre-Dame de Paris relève du genre du roman historique, qui est à la mode au début du XIXe siècle, de même que la période du Moyen Âge qui suscite un intérêt nouveau de la part des écrivains et des poètes à partir des années 1820, sous l'impulsion d'auteurs comme Chateaubriand ou Madame de Staël.
Han d’Islande est un roman de jeunesse de Victor Hugo, publié en 1823.Ce roman de jeunesse de Victor Hugo a été écrit en 1821 à 19 ans. Quelque temps auparavant, il rencontre Adèle Foucher dont il tombe amoureux et avec qui il correspond en secret. Malheureusement la mère de Hugo découvre la correspondance et interdit aux jeunes gens de se voir. À la mort en 1821 de Madame Hugo, l’auteur peut renouer avec Adèle. Mais des problèmes d’argent éloignent encore le mariage. Après de longues fiançailles, le mariage a lieu en 1822 grâce à une pension accordée par Louis XVIII.
A la veille de son départ pour Stamboul (Istanbul) où il n'est pas revenu depuis dix ans, Loti s'inquiète et rêve de ce retour : autrefois il y a connu une femme dont il a raconté l'histoire dans un de ses livres : Aziyadé.
L'officier de marine Loti, pendant une relâche à Nagasaki, épouse, pour la durée de son séjour, devant les autorités locales, une jeune Japonaise, Mlle Chrysanthème. Dans une maison à compartiments, en plein pays des fleurs et des lanternes, il vit pendant une saison de la vie japonaise, fréquentant les maisons de thé et les fêtes des temples, en compagnie de « frère Yves » et des mousmés qui, à l'exemple de Mme Chrysanthème, ont fondé avec des Européens des ménages éphémères.
Victor Hugo rencontre plusieurs fois le spectacle de la guillotine et s’indigne de ce que la société se permet de faire de sang-froid ce qu’elle reproche à l’accusé d’avoir fait. C’est au lendemain d’une traversée de la place de l’Hôtel-de-Ville où le bourreau graissait la guillotine en prévision de l’exécution prévue le soir même que Victor Hugo se lance dans l’écriture du Dernier Jour d’un condamné qu’il achève très rapidement. Le livre est édité en février 1829 par l’éditeur Charles Gosselin mais sans nom d’auteur.