La Faute de l’abbé Mouret est le cinquième volume de la série les Rougon-Macquart. Faisant suite à la Conquête de Plassans, c’est le second ouvrage de la série qui traîte du catholicisme ; le thème en est la vie d'un prêtre déchiré entre sa vocation religieuse et l'amour d'une femme. Extrait : Un soir qu'il était au plus mal, Albine lui donna sa main, pour qu'il y posât la joue. Et, la main ne le soulageant pas, elle pleura de se voir impuissante.
Son Excellence Eugène Rougon est le sixième volume de la série Les Rougon-Macquart. Dans cet ouvrage, selon ses propres termes, Zola pénètre les « coulisses politiques » du Second Empire. Les personnages sont des proches du pouvoir : ministres, députés, hauts fonctionnaires. L'action se déroule de 1856 à 1861. Extrait : Delestang baissa le nez. Toujours il se trouvait embarqué dans quelque passion scabreuse.
Zola a écrit la - Lettre à la jeunesse - à l'occasion de l'agression d'un grand dreyfusard par les ligueurs étudiants. Extrait : « Des jeunes gens antisémites, ça existe donc, cela ? Il y a donc des cerveaux neufs, des âmes neuves, que cet imbécile poison a déjà déséquilibrés ? Quelle tristesse, quelle inquiétude, pour le vingtième siècle qui va s'ouvrir ! Cent ans après la déclaration des Droits de l'homme, cent ans après l'acte suprême de tolérance et d'émancipation, on en revient aux guerres de religion, au plus odieux et au plus sot des fanatismes !
Nana est le roman neuvième de la série les Rougon-Macquart, traitant du thème de la prostitution féminine à travers le parcours d’une courtisane dont les charmes ont affolé les plus hauts dignitaires du Second Empire. L’histoire commence en 1868. Le personnage de Nana a été notamment inspiré à Zola par Blanche Dantigny. Extrait : Les places ne manquaient pas, elle était assez connue ; mais elle serait restée chez madame, même dans la gêne, parce qu'elle croyait à l'avenir de madame. Et elle finit par préciser ses conseils. Quand on était jeune, on faisait des bêtises.
La Débâcle est le dix-neuvième volume de la série les Rougon-Macquart, dont il constitue la conclusion historique. Le premier roman (la Fortune des Rougon) évoquait le coup d’État du 2 décembre, qui mit en place le second Empire ; celui-ci a pour cadre la déroute de l’armée française devant les Prussiens à Sedan, et donc la chute de l’empire, remplacé le 4 septembre 1870 par la troisième République. Extrait : Le jour baissait, la retraite partit d'un coin éloigné du camp, un roulement des tambours, une sonnerie des clairons, faibles encore, emportés par le grand air.
L’Œuvre est le quatorzième volume de la série Les Rougon-Macquart. L’ouvrage nous entraîne dans le monde de l’art et des artistes, à travers le portrait d’un peintre maudit, Claude Lantier, dont le personnage évoque celui de Paul Cezanne, grand ami de Zola, qui se brouillera avec l’écrivain après la publication du roman. Extrait : Du bout de sa brosse, il indiquait une académie peinte, pendue au mur, près de la porte.
Rue Chaptal. Presque au coin de la rue Blanche, à droite en venant de Notre-Dame de Lorette. Une grille monumentale sur une cour pavée, menant au réfectoire de la pension L... A main droite, une petite porte donnant accès à l'intérieur de l'établissement, aux côtés de laquelle, accrochés, deux panneaux noirs portaient en lettres d'or les sciences et arts divers enseignés dans l'établissement.
treizième roman de la série des Rougon-Macquart. Fils de Gervaise Macquart et de son amant Lantier, le jeune Étienne Lantier s'est fait renvoyer de son travail pour avoir donné une gifle à son employeur. Chômeur, il part, en pleine crise industrielle, dans le Nord de la France, à la recherche d’un nouvel emploi. Il se fait embaucher aux mines de Montsou et connaît des conditions de travail effroyables. Extrait : Sa gaieté redoubla, un grincement de poulie mal graissée, qui finit par dégénérer en un accès terrible de toux.
La Bête humaine est le dix-septième volume de la série Les Rougon-Macquart. L'histoire évoque le monde du chemin de fer et se déroule tout au long de la ligne Paris-Le Havre. On a coutume de dire qu'elle comporte deux héros : d'une part le mécanicien Jacques Lantier et de l'autre sa locomotive, la Lison, que Lantier aime plus qu'une femme.
Les discours académiques conservés dans le fonds de l’académie de Bordeaux sont passé lors de la Révolution à la bibliothèque municipale. Ce sont des discours prononcés par Montesquieu soit comme académicien, soit (et le plus souvent) comme directeur de l’Académie, généralement lors de la séance d’ouverture de la fin novembre, ou le 1er mai.