Roussel, Raymond

Locus Solus - Roussel, Raymond - Bibebook cover

Chez l’écrivain Raymond Roussel, Locus Solus est le nom d’une vaste propriété où un savant génial dévoile à ses visiteurs ses inventions étonnantes. La technologie la plus avancée (et parfois la plus délirante) est mise en oeuvre pour créer des machines aux effets étranges, où l’art est omniprésent.

Impressions d’Afrique - Roussel, Raymond - Bibebook cover

Raymond Roussel (1877-1933) avait un peu plus de trente ans et aspirait encore à la gloire littéraire lorsqu'il publia ces Impressions d'Afrique. En particulier le rôle des Nouvelles Impressions d’Afrique, méritent mieux leur nom qu’il n’y paraît. Ces longues énumérations de courts fragments occupant tout ou partie de un, deux ou trois vers ont au moins une fonction identifiable : elles contiennent des allusions aux œuvres de Roussel, ou plus précisément à leur texte sous-jacent.

La vue - Roussel, Raymond - Bibebook cover

Extrait : Quelquefois un reflet momentané s'allume - Dans la vue enchâssée au fond du porte-plume - Contre lequel mon œil bien ouvert est collé - A très peu de distance, à peine reculé ; - La vue est mise dans une boule de verre - Petite et cependant visible qui s'enserre - Dans le haut, presque au bout du porte-plume blanc - Où l'encre rouge a fait des taches, comme en sang.

La doublure - Roussel, Raymond - Bibebook cover

Raymond Roussel a 20 ans lorsque son premier livre, «la Doublure», sort en librairie. Mais son insuccès marque à jamais l’auteur orgueilleux qui ne trouvera la gloire tant recherchée qu’à titre posthume. Raymond Roussel est ce qu'on appelle un auteur “difficile”. Délibérément ou non, il heurte les habitudes de lecture et les idées reçues. « Quand le volume parut, quand le jeune homme, avec une grand émotion, sortit dans la rue et s’aperçut qu’on ne se retournait pas sur son passage, le sentiment de gloire et la luminosité s’éteignirent brusquement.

Chiquenaude - Roussel, Raymond - Bibebook cover

« Raymond Roussel est un homme d'une imagination fantastique et débordante et d'une érudition indiscutablement grande. Ses admirateurs l'appellent un génie. D'autres disent qu'il est proche parent du génie. Le cerveau de Raymond Roussel, vu dans ses œuvres, apparaît aux personnes non prévenues comme une antithèse, une confusion incohérente et lumineuse, comme si on le voyait à travers la lentille du premier appareil cinématographique plus la couleur.