Gogol, Nikolai

Les Veillées du hameau près de Dikanka - Tome I - Gogol, Nikolai - Bibebook cover

Ces nouvelles peuvent apparaître comme les gammes de l'artiste, avant les chefs d’œuvre qui viendront ensuite - « Le Révizor » et « Les Âmes mortes ». Un thème semble unifier une majorité de ces textes : les superstitions du peuple ukrainien. Mais les tonalités sont très diverses : comédie burlesque pour « La Foire de Sorochinietz », « La Nuit de Noël », « Le Terrain ensorcelé » - histoire un peu rêveuse de revenants pour « La Nuit de mai » - scènes d’horreur dans « La Lettre perdue », « L’effroyable vengeance ».

Les Veillées du hameau près de Dikanka - Tome II - Gogol, Nikolai - Bibebook cover

Ces nouvelles peuvent apparaître comme les gammes de l'artiste, avant les chefs d’œuvre qui viendront ensuite - « Le Révizor » et « Les Âmes mortes ». Un thème semble unifier une majorité de ces textes : les superstitions du peuple ukrainien. Mais les tonalités sont très diverses : comédie burlesque pour « La Foire de Sorochinietz », « La Nuit de Noël », « Le Terrain ensorcelé » - histoire un peu rêveuse de revenants pour « La Nuit de mai » - scènes d’horreur dans « La Lettre perdue », « L’effroyable vengeance ».

Ménage d'autrefois - Gogol, Nikolai - Bibebook cover

Un essaim de filles en jupons rayés, tant jeunes que vieilles, bourdonnait dans la chambre des servantes. Pulchérie Ivanovna leur donnait des bagatelles à coudre, des fruits à éplucher ; mais, le plus souvent, elles se sauvaient à la cuisine pour y dormir à leur aise. Pulchérie Ivanovna croyait de son devoir de les tenir près d’elle et de surveiller leur conduite ; mais, à sa grande surprise, il se passait peu de mois sans que la taille de quelqu’une de ces filles ne devînt plus ample qu’à l’ordinaire.

La brouille des deux Ivan - Gogol, Nikolai - Bibebook cover

Une question aussi profonde le rendit rêveur : cependant ses regards, en quête d’objets nouveaux, tombèrent par-dessus la palissade dans la cour d’Ivan Nikiforovitch et jouirent involontairement d’un spectacle curieux. Une bonne femme décharnée sortait en bon ordre de vieux habits d’une remise et les étendait sur une corde. Bientôt un uniforme militaire aux revers usés embrassa de ses manches dressées une veste de brocart.

Le journal d'un fou - Gogol, Nikolai - Bibebook cover

Le journal d'un fou est un conte absurde dans lequel les personnages étranges laissent peu à peu place à leurs caractères réels, le rire cédant le pas à l'angoisse tout au long de ce journal. Poprichtchine est préposé au taillage des plumes dans un ministère de Saint-Petersbourg. Celui-ci sombre peu à peu dans une douce folie s'imaginant être en Espagne.

Le Manteau - Le Nez - Gogol, Nikolai - Bibebook cover

L'écriture du Nez débute en 1832 et s'achève en 1835. La nouvelle est d'abord refusée comme « sale et triviale » par L'Observateur moscovite, avant d'être publiée, en 1836, par la revue littéraire Le Contemporain, avec une présentation d'Alexandre Pouchkine. Dans ses Œuvres complètes, parues en 1843, Gogol la placera, avec Le Manteau, Le Portrait, Le Journal d'un fou et La Perspective Nevski, dans le recueil intitulé Les Nouvelles de Pétersbourg.

Le Nez - Gogol, Nikolai - Bibebook cover

L’assesseur de collège Kovaliov se réveilla d’assez bonne heure en murmurant : « Brrr ! » suivant une habitude qu’il aurait été bien en peine d’expliquer. Il s’étira et se fit donner un miroir dans l’intention d’examiner un petit bouton qui, la veille au soir, lui avait poussé sur le nez. A son immense stupéfaction, il s’aperçut que la place que son nez devait occuper ne présentait plus qu’une surface lisse ! Tout alarmé, Kovaliov se fit apporter de l’eau et se frotta les yeux avec un essuie-mains : le nez avait bel et bien disparu !

Les âmes mortes - Gogol, Nikolai - Bibebook cover

Notre héros, nous en convenons de bonne grâce, avait éprouvé une de ces terreurs blanches dont on ne revient pas vite, et, quoique son troïge allât à fond de train, quoique le village de Nozdref fût depuis longtemps hors de vue, caché là-bas derrière des plaines, des plis de terrain, des collines et des bocages, il regardait toujours avec frayeur, comme s’il s’attendait à être vivement poursuivi.