Schwob donna au Journal, de février à avril 1895, l'ensemble des récits constituant son livre, édité au Mercure de France, en 1896, à 500 exemplaires. Cette croisade serait issue d'une curieuse narration, de quelques phrases latines d'une chronique du temps de Saint Louis racontant de façon sibylline le passage de pèlerins ignorants, armés de leur seule naïveté. Ils voulurent gagner Jérusalem et disparurent mystérieusement dans une tempête. Mais le fait historique de cette désastreuse entreprise s'est révélé authentique.