Zola, Emile

L’argent - Zola, Emile - Bibebook cover

L’Argent est le dix-huitième volume de la série les Rougon-Macquart. L’Argent aborde le thème de la Bourse, de la spéculation financière qui s’y déroule et des scandales qui en découlent. Extrait : Ainsi, il en était là, après la débâcle qui, en octobre, l'avait forcé une fois de plus à liquider sa situation, à vendre son hôtel du parc Monceau, pour louer un appartement : les Sabatanis seuls le saluaient, son entrée dans un restaurant, où il avait régné, ne faisait plus tourner toutes les têtes, tendre toutes les mains.

Nana - Zola, Emile - Bibebook cover

Nana est le roman neuvième de la série les Rougon-Macquart, traitant du thème de la prostitution féminine à travers le parcours d’une courtisane dont les charmes ont affolé les plus hauts dignitaires du Second Empire. L’histoire commence en 1868. Le personnage de Nana a été notamment inspiré à Zola par Blanche Dantigny. Extrait : Les places ne manquaient pas, elle était assez connue ; mais elle serait restée chez madame, même dans la gêne, parce qu'elle croyait à l'avenir de madame. Et elle finit par préciser ses conseils. Quand on était jeune, on faisait des bêtises.

Une page d’amour - Zola, Emile - Bibebook cover

Une page d’amour est le huitième volume de la série Les Rougon-Macquart. L’héroïne est Hélène Grandjean, fille d’Ursule Macquart et du chapelier Mouret. À l’âge de dix-sept ans, elle épouse un nommé Grandjean qui lui a donne une fille, Jeanne, maladive et en proie à des « crises » régulières. Extrait : Mon Dieu ! et ne savoir que faire ! Comme ça, brusquement, dans la nuit. Pas même de lumière. Ses idées se brouillaient. Elle continuait de causer à sa fille, l'interrogeant et répondant pour elle. C'était dans l'estomac que ça la tenait ; non, dans la gorge.

La mort d'Olivier Bécaille - Zola, Emile - Bibebook cover

Extrait : J'eus pourtant une suprême joie. Marguerite, malgré sa faiblesse, voulut me donner les derniers soins. Ce fut elle qui, aidée de la vieille femme, m'habilla, avec une tendresse de sœur et d'épouse. Je sentais que j'étais une fois encore entre ses bras, à chaque vêtement qu'elle me passait. Elle s'arrêtait, succombant sous l'émotion ; elle m'étreignait, elle me baignait de ses pleurs. J'aurais voulu pouvoir lui rendre son étreinte, en lui criant : “ Je vis !

Thérèse Raquin - Zola, Emile - Bibebook cover

A dix-huit ans, désœuvré, s’ennuyant à mourir dans la douceur dont sa mère l’entourait, il entra chez un marchand de toile, à titre de commis. Il gagnait soixante francs par mois. Il était d’un esprit inquiet qui lui rendait l’oisiveté insupportable. Il se trouvait plus calme, mieux portant, dans ce labeur de brute, dans ce travail d’employé qui le courbait tout le jour sur des factures, sur d’énormes additions dont il épelait patiemment chaque chiffre. Le soir, brisé, la tête vide, il goûtait des voluptés infinies au fond de l’hébétement qui le prenait.

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